Kokoa Kamili

Lorsque l'on pense à la Tanzanie, on imagine souvent des paysages grandioses : des troupeaux d'animaux sauvages traversant les vastes plaines du Serengeti, avec le majestueux mont Kilimandjaro en toile de fond. Ce que l'on sait moins, c'est que ce pays est aussi le berceau d'un cacao de grande qualité. Kokoa Kamili est situé au cœur de la vallée de Kilombero, dans la région de Morogoro, au centre de la Tanzanie, à plusieurs heures de la capitale Dar es Salaam. Cette région est non seulement riche en biodiversité, mais elle borde également le parc national des monts Udzungwa, un lieu prisé des amoureux de la nature, réputé pour sa faune, ses éléphants, ses primates et ses oiseaux rares. Classée site Ramsar, la vallée de Kilombero abrite des zones humides d'une importance internationale.

Cependant, malgré cette richesse naturelle, la vallée fait face à de nombreux défis : la baisse des ressources en eau, la pollution et la dégradation progressive des zones humides et des forêts. Dans ce contexte fragile, Kokoa Kamili s'inscrit dans une démarche durable, en adoptant un modèle d'agroforesterie à petite échelle. Le cacao y est cultivé sous l'ombre d'arbres, aux côtés de bananiers, de maïs et d'autres cultures. Ce système offre une alternative écologique aux monocultures, préserve la biodiversité locale, et crée une barrière naturelle protégeant le parc des monts Udzungwa.

Les petits producteurs de la vallée de Kilombero pratiquent depuis toujours une agriculture biologique, non par choix stratégique, mais par tradition, faute d'accès aux pesticides et engrais chimiques. En 2015, cette approche a été officiellement reconnue par la certification biologique pour l’Europe, les États-Unis et le Japon. De plus, l'électricité utilisée dans le centre de fermentation de Kokoa Kamili est fournie par l'énergie solaire, renforçant encore leur engagement en faveur de l'environnement.

Kokoa Kamili bénéficie directement à 700 petits producteurs qui profitent de prix plus élevés pour leur cacao biologique de qualité supérieure. En outre, 4 000 agriculteurs sont formés aux bonnes pratiques agricoles. L'entreprise emploie également directement 40 personnes, contribuant ainsi au développement économique et social local.